• Bonjour,

    Merci d'avoir accepté de faire cette petite interview :)

     

    Interview d'Emilie Zanola

     

    1. Pouvez-vous vous présenter un petit peu ?

     Je suis une rêveuse passionnée, avec un parcours qui ne laissait pas présager l’écriture d’un roman. La création a toujours fait partie de ma vie, mais sous une forme plus artistique, que ce soit par mes études de design d’espace ou par le dessin. Je destestais m’exprimer par l’écrit. Puis j’ai changé de voie professionnelle et là, le déclic. Un rêve troublant, et hop j’entrais dans le monde étrange de la littérature.

    2) Pouvez-vous présenter un peu Voyageurs ? ^^ 

    Voyageurs, la cité des rêves est un roman fantastique narrant les aventures de Liana, fraichement étudiante en psychologie à l’Université de Savoie à Chambéry. Des amis, un petit ami, des rêves captivants, une rencontre onirique improbable, une cité et elle se retrouve avec la clé de son passé entre les mains et bien plus encore.

     

    3) Avez-vous écrits d'autres livres ? Si oui sont-ils édités ?

    Je suis en train d’écrire le tome 2 de Voyageurs, qui sortira d’ici la fin de l’année. J’ai aussi écris quelques histoires pour enfants qui restent encore dans mes tiroirs. Rien d’autres n’est donc édité pour le moment.

     

    4) Avez-vous un ou une auteur(e) préféré(e) ? Vous inspire-t-il ?

    Je ne suis pas un style en particulier, j’écris comme j’ai envie d’écrire pour moi. Je n’ai pas d’auteur préféré, j’en ai aimé un paquet, Stephen King, Italo Calvino, Paulo Coelho, Jane Stanton Hitchcook, etc… Et d’autres avec qui je n’ai pas accroché et à vrai dire, je les remercie, je n’aurai probablement jamais eu envie d’écrire sans eux. Leurs romans ne possédaient pas ce que je cherchais à tous prix et cela m’a poussée vers Voyageurs.

     

    5) Si vous deviez écrire un autre livre, se serait dans quel genre littéraire ? (Pourquoi ?)

    Après Voyageurs, j’espère écrire une dystopie, tirée d’une de mes nouvelles ou alors un roman castastrophe. Je reste attiré par les histoires fantastiques voir futuristes. Mais j’ai aussi un projet de roman humoristique type journal intime d’une maman débordée.

     

    6) Vous inspirez-vous de personnes de votre entourage pour écrire vos livres ? 

    Oui et non. Certains de mes personnages naissent avec des particularités de personnes de mon entourage ou de mes rencontres passées. Et un personnage en particulier est surprenant, celui de Jess. J’avais piqué ce prénom à ma cousine mais il se trouve qu’en créant cette fille, elle ressemblait comme deux gouttes d’eau (physiquement et mentalement) à une Jessica que j’ai connu bien plus tard. Jolie coincidence ;-)

     

    7) Comment s'est déroulé votre recherche pour une maison d'édition ?

    J’ai d’abord été démarchée par deux maisons d’éditions traditionnelle, puis voyant que mon histoire les interessait, j’ai envoyé mon manuscrit ailleurs pour mettre toutes les chances de mon coté afin de trouver LA maison d’éditions qui me correspondait le mieux. C’est une petite maison d’édition numérique (VFB éditions) qui m’a conquise. Elle semblait privilegier ses coups de coeur alors que d’autres pensaient plus au business que mon histoire pourrait leur apporter, sans vraiment aimé ce que je faisais.

     

    8) Avez-vous un mot à dire à vos lecteurs et peut être futur lecteur ?

    Voyageurs dévoile un secret concernant nos rêves. J’avais le devoir de vous informer de ce dernier via ce roman, mais il changera peut-être pour toujours votre perception des songes.

    Choississez-vous la pilule rouge ou bleue ?

     


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  • Bonjour,

    Merci d'avoir accepté de faire cette petite interview :)

    Merci a toi de me l'avoir proposée :) 

    Interview de Nessa

     

    1. 1) Pouvez-vous vous présenter un peu ?

      N : Alors femme déjantée ayant au minimum dix personnes dans sa tête ! Non !? Bon ok un peu de sérieux, je vais avoir 27 ans sa pique!! Je ne suis pas quelqu'un qui se prend la tête, je prends la vie comme elle viens, elle est déjà bien assez compliquée comme ça pour en rajouter. Je suis une passionnée de lecture, tout ce qui est travaux manuel, créer des choses (même si même à quoi ça ressemble).  Bref, vous l'aurez compris, je suis une créative rêveuse :)

      2) Comment vous est venue l'idée d'écrire ?

      N : Je crois qu'à force de lire mon imagination s'est mise en marche et une fois lancée, elle ne c'est plus arrêté jusqu'au jour où j'ai sauté le pas et posé ça sur papier. Mais sans le soutien et les encouragements des copines, je ne pence pas que j'aurais eu assez confiance en moi pour oser vraiment me lancer.

      3) Comment s'est déroulée votre recherche de maison d'édition ?

      N: Plus Double Jeu prenait forme plus je réfléchissais à une maison d'édition où je pourrais l'envoyer, deux étaient en tête de liste, mais une fois fini une amie m'a proposer de le faire lire à Erato où elle est éditée, j'ai dit oui et je ne regrette pas, car il a été accepté et tout à été très vite ensuite :)

      4) Avez-vous l'intension d'écrire d'autres livres ?

      N : Oui :) je ne pence pas que j'écrirais un roman de si tôt j'avoue être plus portée vers les nouvelles (ne jamais dire jamais^^), j'ai en projet d'Ecrire une suite de Double Jeu mais plus ciblée sur Lolo car c'est un personnage qui m'intrigue ^^ et actuellement j'écris avec 4 amies sur un projets commun chacune de nous à écrit une nouvelle sur un thème donné et nos 4 personnages vont se retrouver sur une cinquième nouvelle écrite en commun, un projet totalement fou ou même nous ne savons pas où cela va nous mener. Pour celui-ci, je change de style.

      5) Pouvez-vous nous présenter Double Jeu ?

      N : Double Jeu, c'est l'histoire de Nelly qui s'ennuie à mourir dans sa vie de couple, elle est délaissée par son mari. Poussée par son amie Elodie qui est complètement extravertie, elle va s'inscrire sur un site libertin et... chuuuut ça je vous laisse le découvrir :) mais je peux vous dire qu'il est teinté d'humour, de sensualité et d'érotisme :)

      6) Avez-vous un genre littéraire préféré ? Pourquoi ?

      N : Je suis très romance, bit-lit et érotique, ce sont des genres qui me parlent.

      7) Vous inspirez-vous de personnes réelles pour vos écrits ? Pourquoi ?

      N : Oui et non ça dépend des personnages, je trouve que s'inspirer de personnes réelles permet de rendre l'histoire plus réelle, on a toutes une amie un peu déjantée une autre plus renfermée. C'est en regardant et en observant les autres que je trouve l'inspiration. Mais il y a aussi une part de non réel.

      8) Un petit mot à dire à vos lecteurs et peut être futur lecteur ?
       

      N : Pour ceux qui on déjà lu Double Jeu, je vous remercie ! Pour les autres vous attendez quoi!? Non, je plaisante, mais j'espère que je saurais vous faire passer un bon moment avec cette nouvelle et celles qui suivront. Merci de l'intérêt que vous portez à mon travail et merci à toi Aurélie pour cette interview :)

       

     


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  • Bonjour,

    Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à cette interview :)

    C’est un plaisir, merci à vous de me l’avoir proposée.

     

    Interview de Claire de Lille

     

    1) Pouvez-vous vous présenter ? 

    Que dire… Donc, je suis originaire du nord de la France, une région chère à mon coeur.

    Réveuse, à l’imagination hyperactive, j’écris depuis l’enfance, que ce soit des histoires d’amour, d’aventure, des nouvelles de fantaisie, parfois loufoques, parfois plus noires, ou mes états d’âme. Ecrire est une nécessité pour moi. Une partie intégrante de ma personne. J’y passe le plus clair de mon temps (et le plus sombre aussi ;) )

     

    2) Comment vous est venue l'idée d'écrire Escapade Souterraine ? 

    Ah… J’aime à dire (ou penser) que mes projets murissent longuement dans ma tête avant d’éclater au grand jour. De sortir enfin de moi comme si je n’y étais pour rien. Et c’est un peu ce qui est arrivé, encore une fois, ici. L’histoire m’a sauté dessus alors que je ne m’y attendais pas. J’avais en tête l’idée et surtout l’envie d’écrire quelque chose de nouveau, mais rien de bien tangible encore.

    Et puis, Escapade souterraine est apparue. C’était un jour de pluie et de désoeuvrement. Je venais d’apprendre l’annulation d’un rendez-vous. J’avais un peu le moral en berne, il faut l’avouer. Tout en marchant et en ruminant sur ce contretemps, je me suis prise à imaginer ce que ressentirait une femme esseulée sur un quai de gare et me suis prise à imaginer ses rencontres. Au fil de mes pas, j’ai commencé à construire les grandes lignes de mon histoire, brossant rapidement les personnages principaux et le plan général, le déroulement des péripéties. À partir de là, je n’avais plus qu’à écrire. Et tout a coulé de source.

     

    3) Vous inspirez-vous de personnes de votre entourage pour vos nouvelles ?

    De la même manière qu’à l’origine de toute légende il y aurait un peu de vérité, il y a toujours une part de réel dans mes textes. Chaque fois, un fait, une anecdote, une image, une musique ou quoi que ce soit d’autre, m’inspire et me souffle les premiers mots. Cependant, cela s’arrête là. Une fois emportée par l’écriture, l’imaginaire prend le relais, et lorsque je mets le point final, moi-même, j’ai du mal à reconnaître l’origine de mon inspiration. Je me suis fort éloignée de mon modèle. Donc, il y a bien deux personnes qui m‘ont inspiré les personnages d’Anelyse et de Réno, mais probablement que même eux auraient du mal à se reconnaître. Caïn, quant à lui, fait figure de personnage masculin récurrent dans plusieurs de mes écrits. Il est tout droit sorti de mes fantasmes de jeune fille.

    4) Comment se déroule votre journée en tant qu'écrivaine ?

    Je suis une femme très active, dotée d’un travail prenant et d’une famille. Donc ma journée d’écrivaine ne ressemble à rien :p

    Je suis capable d’écrire dans des conditions qui peuvent surprendre. J’écris partout, dès que je peux et/ou que l’inspiration me saute dessus et j’ai toujours fait cela. Adolescente j’écrivais dans mon lit, contre un arbre, dans le métro, et même dans la salle de bains. Aujourd’hui, c’est un peu plus difficile à faire, j’écris surtout dans mon canapé, dans la cuisine, en pause au travail, en voiture (lorsque j’ai un chauffeur évidemment :p ) dans le jardin, entre deux discussions et en faisant trente-six choses à la fois. Mais parfois (souvent), il me faut réfréner mon envie et mes idées pour un moment parce que je n’ai absolument pas le temps d’écrire. C’est très frustrant, mais je m’y suis habituée. Du coup, j’ai appris à cloisonner et à programmer mon inspiration.

     

    5) Comment c'est déroulé votre recherche de maison d'édition ?

    Il fut un temps où je cherchais des maisons d’édition sans réel espoir d’être publier un jour et sans jamais oser envoyer quoi que ce soit. Je me suis même approchée d’Edilivre, mais j’ai renoncé à signer un contrat avec eux car je ne me retrouvais pas dans leur façon de travailler. Bref, j’ai longtemps écrit pour moi-même ou pour un public très restreint. Et puis Facebook est entré dans ma vie. Un peu par hasard d’ailleurs. Ah ! Facebook ! De fil en aiguille, j’ai fait des rencontres et j’ai découvert l’existence de petites maisons d’édition qui pouvaient me correspondre, qui étaient, disons… plus à ma mesure. Lorsque j’ai commencé à écrire Escapade souterraine, je savais déjà que j’allais la proposer aux éditions Artalys, car j’avais vu la collection rencontre et il me semblait que mon texte pouvait correspondre à la ligne éditoriale. J’ai tenté ma chance et voilà !

    6) Pensez-vous écrire ou publier un roman ? 

    Oui, j’aimerai beaucoup. J’ai quelques projets en tête et compte m’y atteler dès que j’aurais bouclé la série “Ceux qui attirent“. Une idée de romance contemporaine et peut-être aussi un thriller-policier, que je n’ai pas encore bien cerné mais qui pointe son nez dans mon esprit. De toute façon, quoi qu’il arrive je ne cesserai pas d’écrire.

    7) Avez-vous un mot à dire à vos lecteurs et peut-être futurs lecteurs ?

    Tout d’abord, merci à ceux qui m’ont lue et qui apprécient ma plume. J’espère que la fin de cette saga vous plaira. J’aurai fait de mon mieux et me serai beaucoup amusée à l’écrire. Cette série est une expérience formidable pour moi et je serai fière d’être allée jusqu’au bout :)

    Voilà, vous en savez un peu plus sur moi désormais.

     


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  • INTERVIEW YOLANDE NAHAS

    Tout d’abord Yolande, merci de m’accorder de votre temps pour répondre à ces quelques questions qui vont nous permettre de vous connaître un peu mieux. 

    Interview de Yolande Nahas

     

    1) Pouvez-vous nous parler un peu de vous ?

    Difficile de parler de soi. Ceux sont les personnes qui vous côtoient au quotidien qui sont le mieux placées pour le faire. Ceci dit, dans la vie de tous les jours, je crois être une femme ordinaire, banale : 42 ans, célibataire, je gagne ma vie en travaillant dans un cabinet immobilier. Outre l’écriture et les animaux, j’aime le modélisme, le jardinage et le cinéma. Mes proches me décrivent comme étant solitaire et timide. Ils ont raison. Mais heureusement, comme la cape pour Superman, l’écriture réveille en moi un autre aspect de ma personnalité, me rend plus forte, plus déterminée pour m’exprimer, à travers des personnages de fiction, sur des sujets qui me tiennent à cœur et dire les choses telles que je les ressens.

      

    2) Votre livre Bête à mourir est un véritable hymne à l’amour envers les « bêtes » . De plus vous me semblez très active dans la défense des animaux, comment cette « passion » vous est-elle venue ?

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été « attirée » par les animaux. C’est comme un appel que j’entends au plus profond de moi et qui me pousse à aller vers eux. J’ai besoin de leur contact pour vivre. La raison, je ne la connais pas mais, il est vrai que, où que je sois, quoi que je fasse dans la vie courante, si je sais un animal en danger, tout le reste autour de moi n’existe plus et lui venir en aide devient ma priorité. Alors, quand je vois la cruauté que certains s’adonnent sur ces êtres sans défense, juste pour s’amuser, pour faire les beaux sur les réseaux sociaux en partageant leurs misérables exploits, je me sens capable du pire. De toutes manières, ces détraqués sont à neutraliser au plus vite car ils sont potentiellement dangereux pour la société et s’en prendront, un jour ou l’autre, à leurs semblables, à un enfant par exemple.

      

    3) Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?

    Il y a douze ans, j'attendais patiemment mon tour, l'estomac noué, dans le cabinet d'un vétérinaire qui, dans mon esprit, s'obstinait à soulager davantage mon portefeuille que les douleurs de mon chien vieillissant. Je croyais même qu'il prenait un plaisir sadique à le faire souffrir pour se venger de mon animosité à son égard. Et ma détresse à cette époque était si grande que je l'aurais empêché de nuire par tous les moyens.  Ecrire  "Bête à Mourir" s'est donc imposé à moi comme une thérapie. En rédigeant la première mouture de l’histoire, sous les yeux attentifs de mon chien couché à mes pieds, j'ai compris qu'il me disait qu'il allait mourir bientôt, que c’était comme ça et que personne ne pouvait rien y faire, même avec la meilleure volonté du monde.  

     

    4) A-t-il été difficile pour vous de le faire éditer surtout qu’il est rare de voir ce genre de romans dans les points de ventes ?

     Faire éditer un premier livre, quel que soit son genre, reste toujours très difficile car les grosses maisons d’éditions accordent peu d’intérêt aux auteurs inconnus et grâce aux moyens promotionnels colossaux qu’elles possèdent, elle ont le quasi monopole de la diffusion des livres. Depuis quelques années, armés de courage et de bonne volonté, des éditeurs indépendants voient le jour et introduisent une petite concurrence à ces gros groupes, sur le marché du livre. Ils permettent ainsi à de nouveaux auteurs, comme moi, de publier un premier roman et aux lecteurs d’avoir des ouvrages plus diversifiés. Mais les moyens promotionnels de ces petites et moyennes maisons d’éditions restent encore bien limités. D’où l’importance des blogs littéraires comme le vôtre pour parler de leurs livres et de leurs auteurs.

     

    5) Envisagez-vous d’écrire un autre roman ? Si oui toujours avec des animaux ?

    « Bête à mourir » est en réalité, mon troisième roman achevé. Je retravaille en ce moment sur le premier opus d’une trilogie que j’ai écrite quand j’avais dix huit ans et espère bien le publier l’an prochain. Les thèmes abordés sont très différents de ceux de Bête à mourir. L’histoire de ce premier volet se déroule au début des années 80, avec des personnages principaux un rien maudits et tourmentés par leur passé. Pour couronner le tout, des forces spirituelles planent au dessus de leurs têtes et influencent leur destinée, ce qui me fait dire que ce roman sera classé dans le genre fantastique.

     

    6) Si vous pouviez faire un peu de pub ici : serait-ce pour votre livre ? pour un organisme de défense pour les animaux ? pour le 4 ème printemps du livre organisé par le club Ronsard ? ou les trois regroupent-ils un seul et même but ?

    La publicité est réservée à un produit de consommation courante en vente sur le marché. S’agissant d’un livre, destiné en principe, à durer dans le temps, je préfère parler de promotion. 

    Mais comment choisir entre les trois :

    Les associations de défense des animaux font toutes un travail remarquable sur le terrain et il serait bien mal aisé de ma part d’avoir à faire les louanges d’un organisme en particulier plutôt que d’un autre. Par contre, sur le plan local, comme beaucoup de gens sensibles à la cause animale, j’essaie d’aider le refuge de ma ville. Je n’ai pas attendu d’écrire un livre pour cela mais si je peux le faire aussi par le biais des ventes de mon roman, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais. C’est un choix personnel  qui n’engage que moi.

     Le prochaine printemps du livre organisée par le Club Ronsard de Lattes sera la première manifestation culturelle à laquelle je participerai en tant qu’auteur. Merci à M. Jean-Charles Point, son fondateur, de m’avoir acceptée parmi eux dimanche prochain. J’espère qu’il y aura du monde mais pour tout vous dire, j’ai surtout le trac.

    Pour répondre à votre question maintenant, je crois qu’un livre trouve sa véritable force dans ce qu’on pense de lui, ce qu’on dit de lui. Il est évident, comme tout écrivain, que je souhaite qu’on parle de mon roman, qu’il suscite quelque débat. La chronique que vous en avez faite m’a tellement émue que je me suis dit, en la lisant, que je n’avais pas écrit ce roman pour rien.

    En ce moment, s’il y a un sujet qui m’interpelle beaucoup, c’est le statut juridique de l’animal et cette loi désuète, ridicule, datant de Napoléon, qu’il faut changer, ou, du moins, adapter à la place qu’occupe réellement l’animal au sein de notre société, dans nos vies. Si mon roman peut aider, de près ou de loin, à soutenir cette cause alors qu’on en parle ! En bien, en mal. Peu m’importe.

     

    7) Un dernier mot pour vos lecteurs et futurs lecteurs ?

    Un livre, sans vous, est voué au silence et son auteur n’existe pas davantage. Je ne sais pas si vous en rendez compte mais vous, lecteurs, détenez un vrai pouvoir, celui d’animer autant qu’il vous plaira, la vie de personnages emprisonnés dans des pages. Tant qu’il y aura des lecteurs comme vous, comme nous, il y a aura des livres à lire et des auteurs pour dépeindre, avec leurs mots, à travers des récits inventés ou vécus, l’histoire des hommes. Alors ce pouvoir que nous possédons, nous lecteurs, exerçons-le chaque fois qu’il nous est possible de le faire, préservons-le dès que nous le pressentons en danger et transmettons-le à nos enfants. Car c’est de leur histoire dont il s’agit en réalité. De notre histoire.

     

    Merci beaucoup Yolande pour vos réponses !

    Un grand merci à vous pour tout l’intérêt que vous portez à mon livre et pour cette interview.

      


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  • Bonjour,

    Merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à cette interview :) 

    Interview d'Erika Sauw auteure chez Artalys

     1) Pouvez vous vous présenter ?

    Ma spécialité, la littérature érotique, me contraint à être discrète. Mes propres parents ne sont pas au courant de ce que je fais. Il savent que j’écris, sans plus. Bien sûr, Erika Sauw est un pseudonyme. Le nom de famille a été trouvé dans un annuaire des Ardennes, département où j’ai vécu et que j’aime beaucoup. Je suis une personne beaucoup plus sage que mes écrits pourraient le laisser entendre. Ils ne sont nourris que par des fantasmes. Cela dit, je suis quand même assez décomplexée.

     2) Depuis combien de temps écrivez-vous ?

    Depuis plus de dix ans, car j’ai commencé au collège, très exactement entre les classes de quatrième et de troisième. C’est arrivé tout à coup, je ne peux pas expliquer pourquoi. Depuis ce temps, je n’ai jamais cessé d’écrire, mais une grande partie de ce que j’ai rédigé ne vaut pas grand chose. Mon premier texte digne d’être lu date de 2008.

    3) Combien de livres ou nouvelles avez-vous déjà sortis ? Pouvez-vous donner les titres ?

    Mon premier texte publié est « Zone d’expérimentation sexuelle » aux éditions Artalys. Vient ensuite le tome 1 d’un roman intitulé « Le royaume de la forêt ». Il y en aura certainement d’autres, car je déborde d’inspiration.

    4) Avez-vous trouvé un éditeur facilement ?

    Le texte de 2008 dont j’ai parlé ci-dessous est un roman d’aventure que j’ai envoyé à de grands éditeurs. Je n’ai essuyé que des refus, pas moins de neuf, ce qui m’a ôté tout espoir. J’ai ensuite changé de stratégie, en produisant des textes érotiques. En fait, avant cela, je n’avais jamais écrit aucun texte sans y inclure au moins une scène de sexe. Comme cette littérature est actuellement en vogue, cela m’a aidé.

    5) Comment s’est déroulé votre recherche de maison d'édition ?

    « Zone d’expérimentation sexuelle » était un texte taillé sur mesure pour les éditions Artalys : un mélange d’érotisme et de fantastique, ou plutôt de science-fiction dans le cas présent, qui puisse plaire à tout public adulte. Le format était celui de la novella. C’est pourquoi le texte a été accepté sans problème.

    J’ai aussi pensé à l’envoyer à Lune Ecarlate, qui commence à se mettre à l’érotisme, mais puisque ce texte a été pris par Artalys, cet envoi n’avait plus lieu d’être.

    6) Avez-vous un auteur qui vous a donné de l’inspiration pour vos livres ?

    Les auteurs dont je m’inspire sont innombrables : les grands noms de la littérature classique (mon écriture ne serait pas ce qu’elle est sans Salammbô de Flaubert), ceux de la fantasy, et quelques-uns dans le domaine de l’érotisme. Mon inspiration provient également de la mythologie, même si ce n’est pas toujours visible au premier coup d’œil, puisque je n’utilise le nom d’aucune divinité ancienne.

    7) Avez-vous un petit mot à dire à vos lecteurs et peut-être futurs lecteurs ?

    J’espère que vous vous laisserez emporter par les univers et les histoires que je crée. Ils sont toujours originaux, dépaysants, voire déroutants, produits d’une imagination joyeuse et débridée. Cela se voit très bien dans « Zone d’expérimentation sexuelle », un texte qui a fait rire certains lecteurs et qui en a laissé d’autres dubitatifs. J’ai une certaine tendance à déconner. Désolée, mais il n’y a pas de meilleur mot.

    En tout cas, je ne suis pas méchante. N’ayez donc pas peur de venir vers moi, même si ce n’est que par l’intermédiaire d’internet.

     


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