• Bonjour Yvan !

    Tout d’abord merci par avance de bien vouloir répondre à quelques questions 

    Interview Yvan Godbout

    1. Pourriez-vous en quelques mots nous parler un peu de vous …

    Voilà, je suis un mec début quarantaine, avec malgré tout le cœur d’un adolescent, et peut-être bien aussi l’attitude! Je suis le benjamin d’une famille de quatre enfants, et j’ai vécu une grande partie de ma vie dans la région du Haut Richelieu, au Québec. J’ai deux grands enfants : mon fils Antony, 21 ans, et ma fille Camille, 19 ans. Aujourd’hui, je vis dans la Vieille capitale même, la belle ville de Québec, avec la personne que j’aime, et qui m’encourage tous les jours à poursuivre mes rêves.



    Je vous dirai que je suis un être passionné, flirtant trop souvent avec la démesure..! Je suis tombé dans la littérature et le cinéma fantastique très jeune, comme Obélix dans sa marmite. Des films comme L’exorciste (William Friedkin, 1973), L’enfant du diable (Peter Medak, 1980) et L’Opéra de la terreur (Sam Raimi, 1981), m’ont profondément marqué, et je dirais même infecté. Je n’ai jamais pu me soustraire de cette addiction au cinéma d’épouvante. Même chose côté littérature : j’ai passé des nuits entières à côtoyer les personnages de Stephen King. Pour moi, ils existaient vraiment.

    1. Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de cette série ? Et surtout pourquoi une série que l’on pourrait ranger dans la catégorie « horreur » ?

    J’aimais l’idée de mettre en scène un personnage tout ce qu’il y a de plus ordinaire, avec un quotidien ressemblant à celui de monsieur et madame tout le monde, qu’un évènement, lui extraordinaire, viendra faire tout chambouler. Il se réveille un bon matin, le ciel est vert, et les membres de sa petite famille se sont transformés en cannibales aux yeux jaunes. Des zombies quoi! Pour Dany, c’est la fin du monde, mais surtout, du sien. Il va fuir dans un monde transformé en chaos et nous raconter sa survie, avec ses rencontres, ses espoirs et ses désillusions. L’horreur est venue au rendez-vous par elle-même. Je ne pouvais tout simplement pas la contourner; mes personnages rentrent dedans de plein fouet, et elle les suivra pas à pas, tout au long de leurs aventures. Je ne pouvais tout simplement pas en faire une comédie romantique!



    1. En cette période de vacances, si vous deviez partir sur une île déserte, quels sont les trois livres que vous emporteriez avec vous et pourquoi  ?

    Je crois que j’apporterais trois romans du King que je me promets toujours de relire : The Shinning (L’enfant lumière), Cujo, et Pet Semetary (Simetière). Le dernier m’a empêché de dormir pendant près d’une semaine!

    1. Lorsque vous étiez ado, quel était votre livre préféré ?

    Le Talisman des territoires. Et oui, encore ce cher monsieur King!

    1. Quelle est votre expérience en matière d’écriture ?

    En fait, j’ai toujours écrit un peu, des petites histoires par ci par là, jusqu’à ce que je me décide enfin à m’essayer au roman. Mon tout premier, que j’affectionne particulièrement, mais non publié, a vu le jour il y a environ 6 ans. Il dort tranquillement dans un tiroir, attendant patiemment d’être un peu remodelé! Qui sait, peut-être trouvera-t-il un jour le chemin des librairies! J’ai par la suite soumis un manuscrit à la maison d’édition Mon Petit Éditeur : L’Ogre des Marées. Une expérience particulière, qui se rapproche dangereusement de l’édition à compte d’auteur…J’en garde toutefois un souvenir heureux, puisque je laissais une trace indélébile de mon passage sur cette terre à ma descendance. Même si je ne suis pas satisfait à 100 pour 100 de L’Ogre des Marées, il m’aura tout de même permis d’affiner mon style, et d’y partager ma passion pour le drame psychologique et le surnaturel. Il est bourré de défaut, je le sais très pertinemment, mais je suis fier de certains passages.

    1. Le personnage principal a un sens de l’humour et de l’autodérision assez impressionnant, en est-il de même pour vous ?

    Oui, j’aime bien me moquer de moi-même, et avoir du plaisir en général. Je suis assez bouffon à mes heures, pour le grand plaisir ou déplaisir de mes confrères et consœurs de travail! J’aime rire, et adore les fous rires! J’en partage d’ailleurs très fréquemment avec certains d’entre eux!

    1. Pour finir, quelques mots pour vos lecteurs et futurs lecteurs ……

    Eh bien, je souhaiterais d’abord les remercier pour l’intérêt qu’ils portent ou porteront à mes romans. J’écris des histoires pour le plaisir, et pour en emporter à ceux qui les liront. Je ne suis pas les codes établis, et je veux éviter le plus possible les clichés du genre, même si je tombe parfois dans l’écueil de certains! J’aimerais aussi mentionner que je n’ai subi aucune pression de la part des Éditions ADA concernant la publication de la série Les Yeux jaunes. Ils m’ont offert un contrat après lecture du manuscrit du tome 1, Premiers jours, alors que je n’avais que vingt-cinq pages d’écrites pour le tome 2, Purgatoire! Si ce n’est pas de la confiance, ça!

    La liberté qu’ils m’offrent est totale. Mes manuscrits ont subi des modifications mineures, mais extrêmement pertinentes. Ils ont une équipe incroyable, des correctrices aux graphistes. Un merci tout particulier à Mathieu C. Dandurand qui a conçu les magnifiques couvertures des deux premiers tomes. Je suis impatient de voir ce qu’il va créer pour le tome 3! Et justement, pour ce qui est du 3e et dernier tome de la série Les yeux jaunes, préparer vous à faire des cauchemars. La fin du monde n’en finit plus de finir…L’horreur est toujours au rendez-vous, et plus que jamais. L’humour sera un peu moins présent (un peu!), et laissera place à l’action, le suspense, et l’émotion. L’écriture de ce dernier tome progresse bien, et je tiendrai mes lecteurs au courant sur la page Facebook Les yeux Jaunes. Pour la suite, c’est-à-dire les romans qui suivront, je quitte le monde des zombies pour celui des êtres de la nuit….



     

    Pour terminer, j’aimerais vous remercier sincèrement de l’opportunité que vous m’offrez à me faire connaitre des lecteurs de toute la francophonie. Gros bisous, et à une prochaine, je l’espère!


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  • L.E.F = Livres en folies

    L.L.W = Lydie Lemaire William

     

    Interview Lydie Lemaire Williams

     

    L.E.F :-Pourriez-vous parler un petit peu de vous ? 


    L.L.W : Moi ? En fait, il est très difficile de parler de moi. Je pense que c'est la raison pour laquelle j'écris. Je vais tout de même essayer.
    Je suis mère et femme. L'humour est un de mes passe-temps favoris. Cela ne se fait pas réellement ressentir dans Regarde-moi ! cependant, c'est pourtant le cas.
    J'aime les bonnes choses de la vie. Je veux dire par là que j'aime profiter quand je le peux. Les soirées avec les amis qui me sont chers devant un verre de bordeaux et une cigarette sont de plus en plus rares, mais je les apprécie.
    Je suis une gaffeuse ! ou une tête en l'air ! Etant toujours dans mes pensées, j'oublie ce que je viens de faire. Un exemple ? Ok !
    Je me sert une tasse de café que je vais mettre dans le micro-onde, alors que j'en avais déjà une à l'intérieur. Voilà mon quotidien.

    L.E.F : -Depuis quand écrivez-vous ?


    L.L.W :Cela fait environ onze ans que j'écris réellement. Mon mari était musicien avant que je le rencontre. J'ai toujours aimé chanter, mais j'ai été contrainte de tout arrêter pour entrer dans la vie active. Donc, lorsque je me suis mise en ménage avec mon mari, il m'a redonné le gout de chanter.
    L'écrire est venue à ce moment. Tout d'abord par des textes de chansons, puis Regarde-moi ! 

    L.E.F :-Combien de livres allez-vous écrire sur la lancé de Regarde-moi ?


    L.L.W : Le second roman sortira en fin d'année, j'espère un peu après la rentrée. Ce sera un thriller. Si les lecteurs me le permettent, un troisième prendra le relais l'an prochain.

    L.E.F : -Est-il facile de trouver un éditeur ?


    L.L.W : Oui, lorsqu'on se prénomme DE ! Vous avez autant de chance de trouver une moyenne ou grande maison d'édition que de toucher le jackpot aux jeux ! C'est la raison pour laquelle je suis aujourd'hui à compte d'auteur. Je ne désespère pourtant pas, je relance les grandes maisons de temps en temps, car comment gagner si on ne joue pas ?

    L.E.F : -Comment avez-vous créés vos personnages ? 


    L.L.W : Comme tous les auteurs je pense, en observant...
    Les rencontres, les amis et ma famille font partie de mes personnages. Une petite partie de toutes ces personnes se retrouve dans les caractères et les descriptions.

    L.E.F : -Combien de temps mettez-vous pour écrire un livre ?


    L.L.W : Regarde-moi ! fut très long. 9 ans ! Il est resté en sommeil durant quelques années avant que je le ressorte poussiéreux de son tiroir pour le terminer.
    Le second n'est pas encore achevé, mais je dirais un an et demi. Les recherches prennent également beaucoup de temps, il faut donc les inclure dans l'écriture.

    L.E.F : -Pourquoi avoir commencé à écrire ?


    L.L.W : Le besoin de m'exprimer. J'ai toujours été très timide, malgré ce que mon entourage pourrait vous dire. Il est plus facile d'écrire vos souffrances, vos doutes ou votre ressenti que de les dite à voix haute. C'est pour cela que j'ai commencé par la chanson.

    L.E.F : -Combien de livre avez-vous déjà écrit ?

    L.L.W : Un livre trois quart !

    L.E.F : -Vivez-vous uniquement de votre carrière d'écrivaine ?


    L.L.W : Est ce que vous me demandez si je suis encore en plein rêve ? Il est en ce moment même 8H51. Je suis bien réveillée, alors non.

    L.E.F : -Avez vous des auteurs préférés ?


    L.L.W : Je ne rate jamais la sortie d'un roman de Guillaume Musso, et Harlan Coben, parmi tant d'autre, a bercé quelques unes de mes nuits.

    L.E.F : -Comment s'est passé le parcours de l'écriture à l'édition ? 


    L.L.W : J'ai la grande chance de travailler avec une femme formidable qui se trouve être mon éditrice. Elle est toujours là, dans l'ombre, mais bien là. Dès les premiers jours elle a trouvé les mots pour me guider et me mettre en confiance.
    La période recherche fut très difficile ! J'avoue qu'à certains moments, l'envie de baisser les bras était bien plus forte que de continuer. Dans ces passages douloureux de refus, il me suffisait d'un parler à un très bon ami qui débarquait à la maison pour me mettre un coup de pied au cul ! 

     

     

    L.E.F : -Avez-vous un mot à dire aux lecteurs ?

    L.L.W : Non ! j'en ai plusieurs !
    Je voudrais tout d'abord les remercier d'avoir acheter Regarde-moi ! 
    Ensuite, un grand merci pour l'avoir aimé ! 
    J'aimerais les remercier également pour tout le soutien qu'ils m'apportent grâce à leurs messages remplis de compliments aussi beaux les uns que les autres. 
    Merci pour tous ces témoignages qui font connaitre le roman, ils sont indispensables, et sans eux, Regarde-moi ! n'aurait jamais eu son petit succès.
    Un autre remerciement particulier à tous les lecteurs qui tiennent un blog et je sais qu'ils se reconnaitront. Toutes ces magnifiques critiques me touchent énormément ! 
    Alors merci ! merci pour toutes vos lettres et cartes, merci pour vos attentes concernant la sortie de De fil en aiguille, merci d'être là !

     

     


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