Chronique Seuls au monde de Caroline Mongas

Prix : 3,99 E

Editeur : Harlequin

Résumé :

Ils ne se supportent pas mais vont devoir cohabiter sur une île déserte paradisiaque.

Pour Déborah, Daniel Saint-Ferrant, le prestigieux patron qu’elle assiste fidèlement depuis plus de six ans, est un playboy égocentrique, irrespectueux et capricieux.
Pour Daniel, Déborah Evreux est une assistante efficace et irremplaçable… mais parfaitement ennuyeuse, coincée et tout sauf attirante.

Lorsqu’ils prennent conscience qu’ils sont les deux survivants du crash de leur jet privé, le soulagement de ne pas être seul sur cette île au décor paradisiaque se mêle à l’appréhension face à la perspective d’une cohabitation forcée. Car, en dehors du contexte purement professionnel, ils ne se supportent pas, c’est un fait. Mais il se pourrait bien que le soleil tropical leur permette de se voir l’un et l’autre sous un tout autre jour…

Mon avis :

Je tiens à remercier Chloé de la maison d'édition Harlequin ainsi que Netgalley pour l'envoi de ce livre en service presse pour Les Livres en Folies.

Pour la couverture du roman, je ne suis malheureusement pas tombée sous son charme. En effet, elle est assez simple et ne correspond pas vraiment au roman. Ma lecture du résumé m'avait interpellée et je n'avais qu'une seule envie me plonger dans cette Robinsonnade.

L'histoire en elle-même est assez simple mais elle fait passer un bon moment de lecture. Il n'y a pas grand-chose d'extraordinaire, mais le roman se laisse lire plutôt rapidement. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment en compagnie de ce court roman et je ne regrette pas de l'avoir lu car il a le mérite de nous divertir.

La plume de l'auteure est assez simple et l'auteure a su rendre le couple attendrissant. Le lecteur comprend qu'ils ont besoin de se disputer pour prouver qu'ils s'aiment ce qui peut être assez tordus mais qui est souvent la réalité.

Voici quelques petits points négatifs :

-Comme il fallait s'y attendre, il y a pas mal de clichés qui reviennent au fil des pages et dans ces moment-là, j'ai eu l'impression de lire un livre que j'avais déjà lu et relu et relu ...

-Durant une très grande partie du roman, on se demande ce qu'il est advenu du pilote car on ne parle pas de lui. Ce n'est que vers le milieu du roman qu'on apprend qu'il est mort lors du crash. Même si on s'en doutait un peu, j'aurai bien aimé le savoir à peine l'accident d'avion terminé.

-Certains passages auraient certainement dû être un peu plus approfondis pour permettre aux lecteurs d'apprécier pleinement les actions qui se déroulaient sous nos yeux.

Alors que Déborah et Daniel, son patron ont beaucoup de mal à s'entendre, ils sont victimes d'un accident d'avion qui les laissent tous les deux sur une île déserte. Pour survivre, ils n'ont qu'une seule solution, mettre de côté leurs différents et cohabiter même si la tâche s'annonce vraiment difficile.

Au début, j'aimais beaucoup le personnage de Déborah pour la simple et bonne raison qu'elle devait supporter un mufle pour patron. Malheureusement, plus j'avançais dans ma lecture, et plus elle commençait à m'énerver. Elle ne prend jamais le temps de réfléchir et c'est vraiment dommage.

En ce qui concerne Daniel, c'était l 'inverse. Je ne le supportais pas du tout au début du roman. C'est un personnage trop sûr de lui et qui tire profit de son nom. Cependant, plus les pages passaient, et plus je ressentais de l'admiration pour lui.

En résumé même si j'ai passé un bon moment de lecture, ce n'est malheureusement pas un coup de cœur. A lire pour se détendre.