• Chronique L'anneau de Claddagh de Béatrice Nicodème

    CHRONIQUE DE L’ANNEAU DE CLADDAGH De Béatrice Nicodème

    Prix : 16E

    Pages : 250

    Editeur : Gulf Stream

    Chronique L'anneau de Claddagh de Béatrice Nicodème

    Résumé :

     

    Irlande, comté de Galway, 1846. Keira est la fille d'une cuisinière irlandaise, Arthur le fils d'un grand propriétaire anglais. Ils ne devraient pas se rencontrer, et encore moins s'aimer. Mais le destin les réunit, pour très vite les séparer : Keira apprend brutalement qu'Arthur est parti pour New York. Dans un pays ravagé par la famine, Keira peut s'estimer heureuse d'être employée dans une maison où on ne manque de rien. Cependant, le départ d'Arthur est suivi d'autres drames qui bouleversent son existence. Et si une vie meilleure l'attendait, elle aussi, de l'autre côté de l'Atlantique ?

     

    Mon avis :

    C’est avec un immense plaisir que je vais vous présenter aujourd’hui l’anneau de Claddagh et j’en remercie les Rebelles Webzine ainsi que les éditions Gulfstream.

     

    Il y a des pays qu’on rêve de visiter, pour ma part, j’adorerai aller en Grèce, en Écosse ou encore… en Irlande, pays de rêves, de beauté, de magie alors lorsque j’ai vu que ce roman s’y déroulait, ce fut un bonheur pour moi de le chroniquer. La couverture est originale, on y voit une paire de bottines à talons, les lacets abîmés, et le bas d’une robe… ( entre nous, j’ai jeté un coup d’œil à celles des tomes suivants, eh bien le tome deux constituera le bas du corps de la jeune femme, le tome 3, son buste et son visage … et la trilogie assemblée nous donnera l’image d’une jeune femme… mais je n’en dis pas plus.) La quatrième de couverture m’interpelle encore plus et c’est avec plaisir que je me suis plongée dans le roman.

     

    Je pensais avoir affaire à un roman jeunesse, quelle surprise en réalisant qu’il n’en était rien. Dès le début, nous sommes plongés au cœur de l’Irlande, ses paysages de légendes, mais aussi à l’époque de la « grande famine » qui s’est étendu de 1845 à 1852… ( ce roman m’a fait penser au roman «  les cendres d’Angela » de par son sujet )

    Nous découvrons ici, Keira, jeune domestique au service d’une « aristocrate », elle mène une vie simple, mais toutefois assez protégée de par sa position, pourtant sa vie va changer à sa rencontre avec Arthur, un jeune noble qui va lui déclarer son amour… Mais peut-il y avoir une relation entre eux alors qu’un monde entier les sépare…

    Et nous suivons pendant ce premier tome les aventures de Keira dans une Irlande ravagée par la famine, et nous découvrons avec effarement les difficultés pour les cottiers de survivre, les épidémies, les « hospices » débordés… L’auteur nous décrit cette partie de l’histoire avec réalisme, pudeur et on ne peut s’empêcher de ressentir de l’empathie pour ces Irlandais qui du jour au lendemain se retrouvèrent sans rien.

    Mais dans cette tristesse, une lueur d’espoir… celle de partir, de quitter cette Irlande ravagée et de migrer en Amérique…

     

    Je ne suis pas ressortie indemne de ce roman, je l’ai refermé avec la chair de poule et je peux vous dire que vous non plus, vous ne resterez pas indifférents à sa lecture. L’auteur nous fait passer par tous les sentiments, horreur, stupéfaction, joie, espoir… La plume de l’auteur est si jolie, si addictive qu’on devient Keira, on vit ses aventures, on ressent sa peine, sa douleur mais aussi et surtout son espoir.

     

    En conclusion, un premier tome qui m’a … comblée. Je n’ai pas été déçue ne serait-ce qu’une seconde et j’espère avoir l’occasion et la chance de lire le deuxième opus qui sortira en mars 2016.

    Ma note : 5/5 coup de cœur.

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