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Interview de JB Leblanc
Bonjour,
D’abord, merci beaucoup d’avoir accepté de répondre à cette interview.
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Pouvez-vous vous présenter ?
Ah, le difficile exercice de la présentation… Comment se rendre intéressant et énigmatique en quelques lignes ? Malheureusement, je n’ai pas encore trouvé la formule. Alors, je vais rester sobre et classique. J’ai 40 ans, je suis marié et je vis à la frontière belge avec mon épouse et mes deux enfants. Je suis romancier et l’auteur du « Cauchemar de Cassandre » ainsi que de sa suite « L’ère du Diable ».
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Comment vous est venue l’idée d’écrire Le cauchemar de Cassandre ?
« Le cauchemar de Cassandre » s’est un peu écrit tout seul. A la base, j’avais en tête mon personnage central, mon assassin. Kolber. Avec sa personnalité et tout le système pour le rendre implacable, insoupçonnable et invisible aux yeux de la police. Mais je n’avais pas d’histoire pour lui. Je lui voulais un adversaire à sa taille mais pas seulement un flic. Je cherchais quelque chose d’extraordinaire, quelque chose qui le dépasse. Alors je lui ai concocté une cible. Une jolie jeune femme protégée par des forces obscures.
C’est à ce moment que toute une myriade de personnages s’est greffée à l’histoire et a fait naitre le roman. Je m’explique. A tout assassin, un flic. J’ai donc élaboré une enquête policière, solide et réaliste (elle a été corrigée par un officier de police judiciaire) autour de mon tueur de légende. Et pour corser le tout, j’ai fait en sorte que deux flics diamétralement opposés soient en compétition pour résoudre l’affaire de l’assassin. Ensuite, à toutes forces obscures, un contre-pouvoir. C’est ainsi qu’est né mon prêtre exorciste, qui lui enquête pour le compte du Vatican, sur la cible de l’assassin. Cette jeune femme protégée par les forces obscures.
De deux personnages centraux, je me suis retrouvé avec cinq. Ainsi est né « Le cauchemar de Cassandre ». Le roman s’est écrit tout seul en un an et demi. Mes personnages se sont imposés et m’ont quasiment dicté l’histoire.
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Avez-vous trouvé rapidement un éditeur ? Comment cela s’est-il passé ?
« Le cauchemar de Cassandre » est sorti le 7 novembre 2012 chez Val Sombre éditions. Il aurait pu sortir bien plus tôt puisqu’en 2010, les éditions Cauchemars avaient accepté mon manuscrit. Mais cette maison devait fermer quelques mois plus tard. Alors je me suis remis en quête. J’ai contacté une dizaine de maisons d’éditions, toutes spécialisés dans le fantastique. J’ai privilégié les éditions de taille modeste puisque les grosses restent assez inaccessibles. J’ai reçu deux réponses positives et j’ai opté pour Val Sombre. C’est une petite maison mais qui a l’avantage d’être sérieuse et de penser avant tout aux auteurs. Leur travail est de qualité.
Tout s’est déroulé par internet, pour toutes les maisons d’éditions : premier contact, envoi de manuscrit ou extraits, réponses… Un moment très angoissant… L’attente des réponses…
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Combien de tomes comptez-vous faire au Cauchemar de Cassandre ?
Trois. Le second volet est sorti le 21 décembre 2013 et il s’intitule « L’ère du Diable ». Au départ, je ne pensais pas écrire une trilogie. Mais au terme de ce qui allait devenir le premier tome, je me suis aperçu que j’avais encore beaucoup de choses à dire. J’en n’avais pas fini avec mes personnages. Ou est-ce eux qui me criaient d’aller au bout de leur destin ? Les thèmes que j’explore dans cette histoire sont tellement vastes comme les religions… la destinée… De nombreuses questions demeuraient en suspens à l’issue du « Cauchemar de Cassandre »… Il m’a fallu deux tomes supplémentaires pour donner des pistes de réponses.
Le troisième volet est achevé. Il est au stade de la bêta-lecture. Il aura pour titre « La porte ». Et là, vous saurez tout…
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Vous identifiez vous à certains personnages de votre roman ?
Non, aucun. Ou alors à tous. Car chaque personnage possède un peu de moi, certainement. D’une manière inconsciente. Mais on façonne ses personnages un peu en fonction de ce que nous nous apprêtons à les faire vivre. Nous leur déclinons une histoire et un caractère d’entrée, ensuite l’histoire qu’ils vivent les affine. Ils se révèlent à nos yeux au fil de l’aventure. Ils deviennent attachants, même pour l’auteur. Il arrive qu’un personnage destiné à mourir devienne important et survive… parce qu’il s’est révélé au cours de l’histoire…. Il y a une part de mystère dans l’écriture d’un roman, qu’on ne maîtrise pas, qui fait l’histoire prend un détour qu’on n’avait pas prévu… Et je crois que les personnages y sont pour quelque chose…
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Quels sont les prochaines dédicaces que vous allez faire ?
Dans l’immédiat, aucune. Je viens d’en effectuer une en bibliothèque… J’ai trois dates à préciser, j’attends les accords…
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Lorsque vous êtes en pleine période créative, pourriez-vous nous donner le déroulement d’une de vos journées.
J’essaie d’écrire un minimum de quatre heures par jour. J’essaie d’écrire tous les jours. Cependant, la vie de famille crée quelques contraintes. Je ne peux pas travailler le matin, par manque de temps… Trop d’obligations… Je m’attelle à la tâche en début d’après-midi, avec un bon café. Je le déguste, le temps de relire le travail de la veille, de corriger certaines horreurs, de me remettre dans ma bulle. Ma limite, c’est 20 heures, je ne vais jamais au-delà. Et là je peux dire que je possède une épouse formidable…
Mais je pense que le travail d’un auteur ne se définit pas que par son temps devant le clavier. Un auteur écrit tout le temps… dans sa tête… Il pense sans arrêt à son histoire en cours, ses personnages. L’histoire évolue sans cesse au cœur de son imagination et il se libère une fois devant le clavier.
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Avez-vous un petit mot à dire à vos lecteurs ou futurs lecteurs ?
A mes futurs lecteurs : mes romans sont teintés de fantastique mais mon obsession est que chaque histoire demeure « vraisemblable ». Je m’attelle à ce que le réalisme de mes thrillers vous fasse accepter le fantastique dès qu’il survient… Et que si vous êtes croyant et pratiquant, mes romans sont pour vous, n’en croyez pas l’inverse. Je dis ça, parce qu’une lectrice très croyante a lu « Le cauchemar de Cassandre » mais n’a pas été au terme de la lecture parce qu’elle lisait la bouleversait dans sa foi. L’exemplaire a terminé dans son congélateur afin d’en atténuer l’aura… Anecdote véridique… Cependant, cette lectrice a quand même acheté le second volet. La curiosité était plus forte…
A mes lecteurs : merci… Juste, n’hésitez pas à donner vos avis sur les romans. Votre retour nous permet de progresser, qu’il soit positif ou négatif. « Le cauchemar de Cassandre » possède une page facebook à cet effet. Mes romans sont également sur booknode. Vous pouvez y lire différents avis.
A tous, merci. Et merci à « Livres en folie » de m’offrir cet espace de visibilité…
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Commentaires
Ah bon tu ne le connaissais pas ? Je te conseil de lire son livre je suis certaine que tu vas adorer :D
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Petite interview sympathique et qui me permet de découvrir un auteur :)