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Chronique Luminol's band de K.Von Gella
CHRONIQUE DE LUMINOL’S BAND De K.VON GELLA
Prix : 15 E
Editeur : Aconitum
Résumé :
A Paris, en pleine canicule, le corps d'une femme, endocrinologue, est découvert découpé et conditionné dans douze boîtes de confit de canard. Elles ont été placées dans le coffre de la voiture
de Croquette, la collègue du commissaire Simon. L'enquête commence mais les fortes chaleurs compliquent le travail des deux policiers qui, de plus, pâtissent d'une surcharge pondérale.
Mon avis :
C’est avec un immense plaisir que je vais présenter Luminol’s band de K.von Gella et je remercie à la fois David et Gaylor des éditions Aconitum pour l’envoi de ce roman en service presse pour les livres en folies.
La couverture, réalisé avec brio par Adeline Kemp est… flippante mais parfaitement conforme au résumé. Ayant peu de pages, il n’en comporte que 116, je me plonge avec un peu d’hésitation il faut l’avouer dans ma lecture…
J’avoue être assez dubitative sur ce roman. D’une part je l’ai trouvé… dérangeant et de l’autre, je ne pouvais m’empêcher de tourner les pages… Effet contradictoire mais ô combien intéressant.
Ici, pas de bel inspecteur sexy, non, celui-ci est l’archétype du flic américain moyen, à la bedaine passant par-dessus son pantalon, les mains dans la boîte de donuts et les auréoles de sueur sous les aisselles.
Pour un héros peu conventionnel, enquête peu conventionnelle également puisque Simon, doit tenter de comprendre comment Nadège Tissier s’est retrouvé conditionné dans des boîtes de conserve… Peu conventionnel également les noms des personnages…. Nous avons Croquette, Plume, Millimètres, Ballado, Miracle et d’autres encore….
Sans compte le langage cru utilisé par l’auteur qui m’a fait penseer un peu à Stan Kurtz.
Sous le titre est noté Thriller pondéral… J’en ignore la raison, mais je peux vous dire qu’il envoie du lourd, on ne parvient pas à le lâcher une seule minute, pris d’une curiosité morbide et je dirai même un peu malsaine… Un héros gras, qui sent mauvais, ( c’est lui-même qui le dit), et qu’on s’imagine ruisselant de transpiration ne fait pas rêver, loin de là, mais Simon s’en sort plutôt bien….ou pas…
En conclusion, un tome assez spécial, qui dérange et attire à la fois, qui nous fait à la fois sourire devant les réparties et grimacer en imaginant les scènes décrites de façon très explicite… Bon sang, un livre à lire absolument.
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Commentaires
Vous embrasse grassement.