CHRONIQUE DE JE M’APPELLE REQUIEM ET JE T’….. De Stanislas Petrosky

Prix : 18 E

Pages : 192

Editeur : LaJouanie

Résumé :

Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m'appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ? Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n'ai rien à voir avec eux, d'autant que j'ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons. Bon pas tous, parce que je dois d'abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu'ils dandinent du prose et qu'ils ont des yeux de biche. Chasser le diable et ses comparses n'est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre. Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas.

Mon avis :

Hello les fifous, c’est moi Peter en direct des livres en folie ! Pour une fois pas de service Presse à vous présenter mais un roman qui m’a littéralement scotché, que j’ai adoré lire qui m’a transporté… Vous avez remarqué à quel point je suis emballé…

Tout d’abord sachez que lorsque ma copinaute Aurélie a ramené ce livre de son passage aux Halliennales, je l’ai regardé bizarrement, me demandant ce qui lui avait pris… Puis finalement, les mots : roman policier sur la couverture ont attiré mon attention ainsi que cette dernière. On peut voir un sexshop dans un quartier que ne paye pas de mine, la silhouette d’une femme derrière l’une des fenêtres et un homme en premier plan, avec ce qui me semblait un manteau sombre et un col blanc… C’est alors que j’ai tourné le roman et là, le résumé m’a sauté en pleine face… Ouah, un livre qui semblait être écrit de façon directe, sans langue de bois… Alors là, je valide de suite et me plonge dans le roman après un petit arrêt sur la préface rédigée par Nadège Monfils… Et me voilà lisant la première ligne, la deuxième, la première page… pour finalement emprunter le roman à Aurélie que je remercie sincèrement

Sachez que ce fut une véritable découverte, la plume de Stanislas Petrosky est incisive, directe… il appelle un chat… un chat et ne cache pas derrière de faux-semblants pour nous faire part de son avis sur, par exemple, le vœu de chasteté des prêtres.

Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que le roman est écrit de telle façon qu’on a l’impression qu’Estéban… ou Requiem, selon qu’il porte sa casquette de « chasseur », nous parle directement …. Et on s’imagine facilement à la place de son interlocuteur, parfois amusé, parfois exaspéré ou même encore envieux….

Estéban Lehydeux est un prêtre, mais pas un prêtre comme les autres. Si celui-ci se targue de pouvoir parler directement avec son « patron », d’être « puni » par ce derniers pour ses pensées pas très catholiques, il faut l’avouer, il n’hésite pas à donner de sa personne, au sens propre comme au figuré, pour défendre la veuve et l’orphelin, ou comme dans ce tome, à retrouver les « démons » qui hantent les rues de sa ville… Lorsqu’il est en chasse, il prend le pseudonyme de Requiem et lorsqu’il le fait, il ne reste plus rien du prêtre… mais tout du loubard (petite référence à Guy Gilbert…) Bien sûr il utilise le langage et le comportement allant avec le personnage ce qui donne lieu à des scènes plutôt…. Intenses….

Et que dire de l’humour du personnage, présent à pratiquement chaque page, je peux vous dire que j’ai ri à de nombreuses reprises pendant ce roman, mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un roman policier, avec son enquête sur des personnages assez immondes, il faut l’avouer… Alors, il y a de la baston, du sang, des coups de poings, des coups de gueule… un meurtre assez horrible, mais bon sang…. Que c’était bon…

En conclusion, vous l’aurez compris, ce roman est plus qu’un coup de cœur, c’est un coup de tonnerre, une révélation… je crois que je viens de trouver ma bible

Ma note : 5/5 coup de cœur